Une note de conjecture du commerce de détail du mois d’aout 2014 donnée par la Banque de France à télécharger ou visionner ici.
Des informations strictement économiques qui peuvent redonner le moral. Donc à lire et a partager.
A noter donc : au cours des trois derniers mois, les chiffres d’affaires du commerce de détail sont quasiment stables en volume (-0,1 %, données cvs-cjo).
Decathlon accélère la révolution numérique dans ses magasins
A la rentrée 2014, le distributeur multiplie les innovations dans ses 262 magasins de sport: retrait des commandes Internet, outil Mobistore et étiquettes RFID.
A l’instar d’autres distributeurs de renom (Darty), Decathlon accélère la révolution numérique dans ses magasins et ses entrepôts. En l’occurrence, l’enseigne d’articles de sports multiplie le déploiement de technologies visant à la fois à améliorer sa logistique en amont et le service client en aval.
Ainsi, la technologie “sans contact” à base d’étiquettes RFID remplace les bons vieux codes-barres. Dès juillet 2013, tous les produits des marques Passion, distribués exclusivement dans les magasins Decathlon, étaient étiquetés RFID en usine.
Aujourd’hui, environ 85 % des produits vendus (dont 100 % de ceux à marques propres à l’enseigne) dans les 265 magasins Decathlon sont déjà équipés d’étiquette RFID. L’objectif de 100 % des produits vendus est visé en 2016-2017. En mai 2014, 90 % des magasins de l’enseigne avaient généralisé ces étiquettes.
Ces étiquettes, qui permettent aussi de localiser à distance chaque produit dans le magasin, évitent aussi le scan individuel de chaque article lors du passage en caisse. En déposant ses achats dans un bac, le montant total s’affiche automatiquement. La puce est désactivée systématiquement après paiement.
Du côté des entrepôts, tous sont équipés d’équipements de lecture d’étiquette RFID pour suivre en temps réel les produits. Divers outils sont destinés à lire ces puces : des tunnels sur les convoyeurs, des mâts permettant de scanner une palette entière, des lecteurs à l’entrée des trieuses…
Les tâches d’inventaires sont facilitées par l’utilisation de “raquettes” dont sont équipés certains salariés en magasins. Selon le distributeur, ces opérations s’effectueraient cinq fois plus rapidement.
Les vendeurs présents en magasin ne sont pas oubliés par la révolution numérique en cours. Ils renseignent désormais les clients depuis un smartphone ou une tablette. L’application Mobistore les rend presque “incollables” quand ils s’agit d’informer sur les prix ou les caractéristiques d’un produit.
Plus important, les vendeurs ont aussi accès temps réel à l’état des stocks et à la disponibilité de l’article demandé. Ils peuvent passer commande pour le client des produits manquants en rayon. Pour ce faire, ils se connectent en wi-fi dans tous les magasins où cet accès est déployé à savoir, les magasins en France uniquement. Etape par étape, les magasins situés en l’étranger seront équipés.
Enfin, Decathlon se met au “click and collect“. L’e-éservation permet de retirer en magasin un produit commandé sur le site Decathlon.fr. Lorsque le produit est disponible, le client peut de le retirer dans un point relais magasin une heure après la commande.
Si le produit n’est pas disponible immédiatement, le client peut le réserver et se le faire livrer en 48 heures dans le magasin de son choix. La livraison en magasins est gratuite.
L’ensemble de ces innovations couvre environ 75 % de nos magasins et de la chaîne logistique. Le déploiement se poursuit comme planifié et sera complet en 2016, précise t-on chez Decathlon.
Profitez de ces quelques chiffres du commerce de détail.
Bonial a réalisé une animation en temps réel des chiffres marquants du commerce en France : découvrez un aperçu impressionnant de la consommation des Français et de la croissance du secteur, seconde après seconde…
Cette animation confronte en temps réel les dépenses de français et permet de voir en un clin d’oeil la répartition entre : – e-commerce vs m-commerce vs commerce traditionnel – livre vs ebook – alimentation vs jeux d’argent – produits bio vs tabac – CB vs Chèque – Le Bon Coin vs Amazon vs Carrefour – smartphone vs téléphone portable classique – jambon-beurre vs burger..
Ces quelques chiffres devraient rassurer les acteurs du commerce de détail… il reste encore de la place pour la “vraie vie”. Il va s’en dire que ceci est une visualisation des statistiques nationales mais c’est une belle initiative.
Quelques points rassurant : le commerce de détail représente 16 fois plus que le commerce en ligne… les français lisent encore des livres imprimés, mangent plus de “jambon-beurre” que de hamburgers, et bizarrement utilisent bien plus le chèque que la carte bleue, par contre, je reste surpris de la quantité de préservatifs… cliquez sur ce lien pour profiter de ces chiffres
Face à des consommateurs plus exigeants, les commerçants diversifient leur offre et communiquent
Selon l’Observatoire de la petite entreprise édité par la FCGA et la Banque Populaire, les consommateurs développent désormais des stratégies d’achat élaborées, ce qui pousse les commerçants et artisans à engager de nouvelles actions marketing.
L’Observatoire note que les indicateurs de performance commerciale dans les petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services sont « atones et sans relief. » Celles-ci sont notamment confrontées à des changements de comportements des clients qui, « de mieux en mieux informés, développent des stratégies d’achat comparables à celles des acheteurs professionnels dans les entreprises. Internet a beaucoup contribué à ce renforcement spectaculaire de la culture commerciale des clients : sites d’information, comparateurs et autres forums de consommateurs ont aiguisé les pratiques de consommation. » Ainsi, le niveau d’exigence de la clientèle est en hausse pour 56,7% des commerçants et artisans interrogés. « Néanmoins, ces derniers bénéficient, pour la plupart d’entre eux (56,4%) d’une stabilité de la fidélité de leurs clients », souligne la FCGA.
Dans ce contexte, les commerçants et artisans misent sur deux grandes actions à engager en priorité pour relancer les ventes : la diversification de l’offre, à travers la création de prestations nouvelles ou complémentaires, et le lancement d’opérations de fidélisation et de communication. Ce sont les deux leviers prioritaires de redynamisation commerciale aux yeux de 25% des patrons de TPE. L’action sur les prix de vente ou la modification de la gamme des produits sont également cités comme des mesures à privilégier, mais par seulement 20,1% et 17,9% des artisans et commerçants questionnés.
Interrogé par la FCGA dans le cadre de l’Observatoire, Olivier Fourcadet, professeur de management à l’Essec, estime qu’il faut intégrer le développement du marketing digital mais qu’il « ne suffit pas d’avoir un site Internet, d’envoyer des emails aux clients ou d’intégrer son commerce sur une carte, comme Google Map, ou dans la réalité virtuelle pour réussir. Il faut que l’ensemble soit en grande cohérence avec les attentes des consommateurs, le type de commerce et la configuration locale du terrain. » Il préconise de s’adapter aux différentes clientèles, notamment en termes d’horaires et d’animer le lieu. « On attire le client par de la nouveauté, des évènements. Il ne s’agit pas de brader la marchandise, de faire une promotion au sens économique, mais, le temps d’une semaine, de mettre en avant quelques produits, etc. » Pour cet expert, le commerçant de proximité doit miser sur le conseil : « dans mon quartier, il y avait autrefois deux libraires. Le premier s’intéresse à ses visiteurs, leur parle. Il les guide dans le choix d’un ouvrage, prend les commandes et téléphone pour dire que l’ouvrage commandé est disponible. La seconde est une librairie sans un vrai libraire. Elle est aujourd’hui morte », cite-t-il en exemple.
Cet article confirme bien la tendance actuelle qui consiste pour nombre de commerces de proximité a jouer la carte d’une communication active. Tous n’ont pas accès à ces technologies car ils n’ont pas mis en place assez tôt les outils adéquats. Carte de fidélité, fichiers clients sont les pierres angulaires de ces actions de communication. Si vous souhaitez plus d’infos, n’hésitez pas à nous contacter, c’estici. Et merci de partager cet article.
Dans moins de deux mois, EQUIPMAG ouvrira ses portes ! 500 exposants, dont près de 20% d’internationaux, et 25 000 retailers seront ainsi réunis pendant 3 jours afin de repenser le point de vente et optimiser la convergence entre on et off line.
Focus sur le Retail LaB 2020 : une immersion dans le futur à ne pas manquer !
En exclusivité sur EQUIPMAG, vous pourrez tester les dernières technologies qui faciliteront le parcours client de chez soi au point de vente en passant par la rue !
Aujourd’hui, c’est au point de vente d’initier sa révolution technologique.
Les nouvelles technologies représentent clairement une opportunité pour le commerce. Le Retail LaB 2020 apportera, à travers 3 typologies de magasin – de l’alimentaire à la distribution spécialisée – divers exemples de digitalisation: vitrine interactive, miroir connecté, étiquettes NFC, géolocalisation indoor…De nouvelles expériences à proposer aux consommateurs, pour redonner attractivité et magie aux points de vente !
Avant de penser à utiliser un QR Code, sachons déjà ce qui se cache sous cette appellation.
Le code QR (de l’anglais, QR Code) est une sorte de code barre en 2D. Le “QR” signifie Quick Reponse car le contenu que comporte ce carré noir et blanc peut être décodé rapidement. A la différence d’un code barres classique, le code QR peut contenir beaucoup d’informations: 7089 caractères numériques, 4296 caractères alphanumériques, contrairement au code barres normal qui ne peut stocker que de 10 à 13 caractères ou 2953 octets ! Il faut un téléphone portable (ou encore une tablette) équipé d’un lecteur de code QR pour lire le contenu. Créé en 1994 par l’entreprise japonaise Denso-Wave, le code QR commence seulement à se faire connaître en Europe. Très populaire au Japon il a son standard (JIS X 0510) et sa norme ISO/IEC 18004 approuvée en juin 2000. Il existe cependant plusieurs formats (QR Code, Datamatrix, Shotcode, Colorzip, Maxi code…) Le plus répandu est le QR code.
Maintenant que nous avons cette définition, que va-t-on bien pouvoir faire avec ce QR Code ?
Les applications sont nombreuses mais restons simple. Nous aborderons ici les applications simples et utiles aux commerces de détail ou aux TPE.
Grâce aux QR CODE, vous pouvez fournir : – vos coordonnées – votre localisation géographique, – accès à un questionnaire (ou un jeu) en ligne, – créer une carte de fidélité en proposant à vos clients de remplir eux-même les informations nécessaires, – la seule limite est votre imagination….
Quelques exemples d’utilisation à méditer : – toute votre PLV – autocollant vitrine pour donner les coordonnées de votre site web, de votre page facebook.. – documents imprimés présents en boutique pour valoriser un produit, un évènement, – banderole publicitaire (affiche grand format) présente sur un stade par exemple, – dans vos mailing courriers, vos publicités ‘presse’ – sur vos affiches lors de soldes, de liquidation