Internet : le meilleur ami des points de vente

Internet : le meilleur ami des points de vente

[vc_row][vc_column width=”1/1″][vc_column_text]Les réseaux sociaux ont une influence marginale (2%) sur la motivation d’achat des Français, contrairement aux amis et aux connaissances (31%). Pour 46% des Français, estime Wincor Nixdorf, qui a analysé leur parcours d’achat en partenariat avec l’IFOP, Internet constitue la première source d’informations préalable à l’achat.

Lorsqu’il s’agit de comparer les produits, les Français vont autant sur Internet qu’en magasin, même si ce dernier reste le premier lieu d’achat pour 62% d’entre eux. En magasin, les Français ont deux alliés privilégiés : le vendeur qu’ils sollicitent de plus en plus (90% vs 80% en 2012) et leur smartphone qu’ils sont 2 fois plus nombreux à utiliser qu’en 2012 (50% vs 23%). Contrairement à 2012, lorsqu’un article est absent des rayons, le premier réflexe des Français est de se rendre sur Internet pour l’acheter (32%).

Pour les Français, les comparateurs de prix (46%) et la diversité des produits (42%) sont les deux principaux atouts d’Internet qu’ils désirent retrouver en magasin. A l’inverse, la possibilité d’essayer un produit (56%) et de procéder facilement à son échange (52%) correspondent aux deux atouts majeurs du magasin qu’ils appellent de leurs vœux sur les sites marchands. Enfin, en matière de paiement, la carte bancaire domine largement les espèces aux yeux des Français, qui la jugent plus facile pour payer à 90%.

Alors que les canaux d’achat mis à la disposition des consommateurs ne cessent de se diversifier (m-commerce, e-commerce, magasins traditionnels…) et complexifient l’acte d’achat, on peut se demander de quelles façons cette pluralité de canaux modifie l’ensemble de leur parcours d’achat. L’originalité de l’enquête* menée par l’IFOP et Wincor Nixdorfest de mesurer l’impact de cette multiplicité de canaux sur chacune des 5 étapes fondamentales du processus d’achat, c’est-à-dire : La motivation d’achat, la prise d’informations, la comparaison, l’achat et le paiement.

1. Les amis pour se motiver, Internet pour s’informer et le magasin pour acheter

 

Les proches, la première motivation pour réaliser un achat
Les proches constituent la première source de motivation des Français quand il s’agit de réaliser un achat (31%). En termes d’influence, l’entourage dépasse la publicité (27%) et les articles Internet de présentation de produits. Étonnement, les réseaux sociaux se révèlent quasiment sans influence sur les décisions d’achats des Français : seuls 2% d’entre eux y sont sensibles !

Internet, la principale source d’informations préalable à l’achat
Une fois motivés, les Français se mettent à la recherche d’informations sur le produit désiré. Dans cette quête de renseignements, c’est Internet qui a leur préférence : 46% d’entre eux se réfèrent aux avis figurant sur le net tandis que 20% préfèrent s’orienter vers la recherche en magasin et les conseils des vendeurs. Si la prise d’informations se fait généralement en ligne, les Français comparent autant les produits sur Internet qu’en magasin avant d’acheter : pour les cinq catégories principales de produits (high-tech, les loisirs, électro-ménager, équipement de la maison et vêtements) 31% des Français confrontent les prix sur des sites marchands, 31% en magasin et 38% à la fois sur Internet et en magasin.
« Il n’y a plus lieu d’opposer le showrooming et le webrooming qui sont deux tendances de consommation complémentaires. En fonction des produits recherchés, le consommateur utilisera le meilleur des 2 mondes pour comparer et tester avant d’acheter » complète Laurent Houitte, Directeur Marketing & Alliances chez Wincor Nixdorf.

Le magasin, le lieu d’achat privilégié des Français
Quand il s’agit de choisir le lieu d’achat, le magasin s’impose comme une évidence pour 62% des Français.
Les produits pour l’équipement de la maison (76%), les vêtements (74%) et l’électroménager (62%) sont ceux que les Français achètent principalement en points de vente. Tandis que l’acquisition des produits high-tech (55%) et culturels (53%) se fait surtout en ligne.
Fait intéressant, avant de procéder à un achat en ligne, les Français ont besoin d’être rassurés par l’essai ou l’évaluation du produit désiré. Pour cela rien de tel qu’un passage au magasin : ils sont près de la moitié (47%) à s’y rendre pour se sentir confortés dans leur choix. Ce taux atteint 57% pour l’électro-ménager, 55% pour les produits high-tech et chute à 40% pour les vêtements et 38% pour les produits de loisirs.

2. Le vendeur et le smartphone/tablette, partenaires d’achat des consommateurs

Dans le magasin, les Français s’appuient sur un duo de partenaires : le vendeur et le smartphone/tablette

Jamais sans mon vendeur…
Le premier est leur partenaire privilégié. En effet, 90% des Français le sollicitent afin de bénéficier de son expertise et/ou de sa connaissance des produits. Depuis 2010, le besoin d’être accompagné par le vendeur, au cours de l’acte d’achat, est en augmentation permanente au sein de la population : cette année-là 72% des répondants affirmaient le solliciter, contre 80% deux ans plus tard et 90% aujourd’hui. Une montée en puissance du vendeur auprès des Français corroborée par les faits suivants : son incompétence est un motif d’abandon d’achat (23% des répondants) et son absence des sites marchands est considérée comme un manque par 33% des cyberacheteurs.

…ni mon appareil mobile
Les smartphones et les tablettes ont pris une place considérable en moins de 24 mois. En août 2012, seuls 23% des Français utilisaient leur smartphone/tablette en magasin pour accompagner leur achat. Aujourd’hui, ils sont 50% à le faire. Soit un bond de plus de 100% ! Dans l’ordre, le smartphone ou la tablette sont utilisés pour : photographier un produit et l’envoyer par mail à ses amis (25%), obtenir de l’information produit (23%), trouver un meilleur tarif en ligne (20%) ou encore obtenir l’avis de proches/d’amis sur les réseaux sociaux (11%). D’ailleurs, l’identification d’une meilleure offre en ligne est responsable de 5% des abandons d’achat en point de vente.
En plus de leur nouveau statut de compagnon d’achat des Français, le smartphone et la tablette sont devenus des lieux d’achat majeur : 44% des Français se livrent au m-commerce ! 3% le font même plusieurs fois par semaine, 17% une ou plusieurs fois par mois et 24% une ou plusieurs fois par an.

3. Les Français jouent la complémentarité entre Internet et le magasin

Internet et le magasin : le principe des vases communicants ?

Lorsqu’un article est absent en magasin, on assiste au principe des vases communicants entre Internet et le magasin physique. En cas d’indisponibilité d’un produit en point de vente, le premier réflexe des Français est de le rechercher puis de l’acheter en ligne (32%). Autrement dit, aux yeux des Français, Internet et le magasin se complètent. D’ailleurs, les Français sont aujourd’hui moins nombreux à se rendre dans un autre magasin lorsqu’un produit est indisponible en point de vente (29% contre 39% en 2012) ou à abandonner leur achat (7% contre 10% en 2012).

En revanche en cas d’indisponibilité d’un produit souhaité sur un site Internet, le report de clientèle vers le magasin physique n’est pas aussi évident. La première réaction des Français est de réaliser leur achat sur un autre site Internet (55%). Seuls 15% des cyberacheteurs iront se procurer en magasin ce qu’ils n’ont pas trouvé en ligne ! A noter que dans ce cas de figure le taux d’abandon est de 13%.

Les Français imaginent le meilleur de la rencontre entre Internet et le magasin…
Manifestement les Français veulent aller plus vite et plus loin dans la complémentarité entre Internet et le magasin. La preuve ? Interrogés sur les avantages d’achat sur Internet qu’ils souhaiteraient retrouver en magasin, ils sont presque la majorité à citer les comparateurs de prix (46%, stable par rapport à 2012) devant la diversité des produits (42% contre 37% en 2012), la gestion des promotions (26% contre 25% en 2012) et les horaires d’ouverture (23% contre 21% en 2012).
De même, quand ils doivent évoquer les points forts du magasin à importer sur Ies sites marchands, les Français font référence aux atouts majeurs du point de vente physique : la possibilité de voir ou d’essayer les produits (56%), de procéder facilement à des échanges de produits (52%) ou de disposer immédiatement du produit acheté (43%).

… Et plébiscitent la carte bancaire comme moyen de paiement idéal
Enfin, au moment de régler leurs achats les Français affichent une large préférence pour la carte bleue au détriment des espèces. Pour 90% d’entre eux, le paiement par carte bancaire est le mode de paiement le plus aisé très loin devant l’usage des espèces (10%). Précisément, ils estiment qu’il est plus facile de payer en carte bancaire à une caisse traditionnelle (42%), sur Internet (35%) et à une caisse automatique (13%) plutôt qu’en espèce à une caissière (8%) ou à une caisse automatique (2%).

* Enquête réalisée par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, du 17 au 22 avril 2014.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Pensez QR CODE dans toute votre publicité

Avant de penser à utiliser un QR Code, sachons déjà ce qui se cache sous cette appellation.

Le code QR (de l’anglais, QR Code) est une sorte de code barre en 2D. Le “QR” signifie Quick Reponse car le contenu que comporte ce carré noir et blanc peut être décodé rapidement. A la différence d’un code barres classique, le code QR peut contenir beaucoup d’informations: 7089 caractères numériques, 4296 caractères alphanumériques, contrairement au code barres normal qui ne peut stocker que de 10 à 13 caractères ou 2953 octets ! Il faut un téléphone portable (ou encore une tablette) équipé d’un lecteur de code QR pour lire le contenu.
Créé en 1994 par l’entreprise japonaise Denso-Wave, le code QR commence seulement à se faire connaître en Europe. Très populaire au Japon il a son standard (JIS X 0510) et sa norme ISO/IEC 18004 approuvée en juin 2000. Il existe cependant plusieurs formats (QR Code, Datamatrix, Shotcode, Colorzip, Maxi code…) Le plus répandu est le QR code.

Maintenant que nous avons cette définition, que va-t-on bien pouvoir faire avec ce QR Code ?

Les applications sont nombreuses mais restons simple. Nous aborderons ici les applications simples et utiles aux commerces de détail ou aux TPE.

Grâce aux QR CODE, vous pouvez fournir :
– vos coordonnées
– votre localisation géographique,
– accès à un questionnaire (ou un jeu) en ligne,
– créer une carte de fidélité en proposant à vos clients de remplir eux-même les informations nécessaires,
– la seule limite est votre imagination….

Quelques exemples d’utilisation à méditer :
– toute votre PLV
– autocollant vitrine pour donner les coordonnées de votre site web, de votre page facebook..
– documents imprimés présents en boutique pour valoriser un produit, un évènement,
– banderole publicitaire (affiche grand format) présente sur un stade par exemple,
– dans vos mailing courriers, vos publicités ‘presse’
– sur vos affiches lors de soldes, de liquidation

 

 

Commerce électronique : 10 chiffres à retenir

Commerce électronique : 10 chiffres à retenir

La Fevad, la fédération du e-commerce et de la vente à distance, vient de publier une étude au sujet des tendances constatées en 2013 dans ce secteur. Résumé en dix points:

  • En 2013, le marché du e-commerce français a représenté 51,1 milliards d’euros, en progression de 13,5% sur un an.
  • 59% des Français ont acheté en ligne en 2013. Cela représente 33,8 millions de personnes.
  • 87 000 personnes travaillaient dans le secteur du e-commerce en France en 2013, dont 12 000 qui occupaient des emplois nouvellement créés.
  • Le nombre de sites marchands actifs a progressé de 17% l’an dernier. Les 5 sites les plus visités sont, par ordre décroissant: Amazon, CDiscount, Fnac, eBay, PriceMinister. Environ 800 sites représentes 67% des recettes du marché.
  • Le volume d’affaires réalisé sur des places de marché (market place) a doublé entre 2012 et 2013. 32% des e-commerçants TPE/PME vendent sur des places de marché.

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  • La France est au 6e rang mondial des e-commerçants. Les trois premiers étant: les Etats-Unis, la Chine et le Royaume-Uni.
  • Au niveau européen, la France est 3e derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. Sur le Vieux Continent, l’e-commerce représentait 363,1 milliards d’euros de recettes en 2013, dont 54% suite à la vente de produits et 46% suite à la vente de services.
  • Les services les plus vendus en ligne sont ceux liés au tourisme et aux voyages.

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  • M-commerce: 4,6 millions de Français ont déjà acheté à partir de leur mobile. Les ventes sur l’internet mobile sont estimées à  2,6 milliards d’euros en 2013 (+160% comparé à 2012).
  • 48% des internautes ont déjà acheté ou vendu sur des sites permettant de mettre en relation des  particuliers au cours des 6 derniers mois.


Source : FEVAD

Quelle rentabilité pour les sites marchands en France ?

Quelle rentabilité pour les sites marchands en France ?

Si le e-commerce est toujours en croissance en France avec un chiffre d’affaires en hausse de 14%, la rentabilité des sites marchands est elle plus contrastée.
En moyenne 70% des sites sont rentables en France mais il ne sont plus que 45% à franchir ce seuil lorsque leur chiffre d’affaires ne dépasse pas les 10 millions d’euros.En 2013, l’e-commerce affichait encore une forte dynamique de croissance mais, comme en 2012, il n’a pas été épargné par les difficultés économiques et la faiblesse de la consommation des ménages. Le chiffre d’affaires cumulé des sites marchands a progressé de 14% en 2013 contre 9% en 2012. Ce niveau de croissance reste néanmoins inférieur à celui de 2011 (18%). Tel est le principal constat tiré de l’étude sur les leviers de la rentabilité des sites marchands menée par CCM Benchmark Institut, auprès de 50 e-marchands, et publié par Webloyalty.L’offre en ligne continue donc de progresser mais la valeur du panier moyen a diminué en 2013. Le développement du retrait en magasin, de la livraison gratuite à domicile et la progression des produits « low cost » dans le tourisme sont en partie responsables de cette baisse. Ainsi, 39% des sites ont constaté une diminution de la valeur de leurs commandes contre 37% en 2012 et 21% en 2011.Pour 2014, les prévisions de croissance estimées par les sites confirment la poursuite de cette tendance haussière. Pondérée par les chiffres d’affaires, la croissance devrait être de 16% cette année. Les e-commerçants miseront en priorité sur le m-commerce, la personnalisation de leur offre, le multicanal et leur développement à l’international pour y parvenir.

Des indicateurs de rentabilité en progression

Cette croissance a permis à une majorité de sites marchands d’améliorer leurs indicateurs de rentabilité. Ils sont désormais 7 sites sur 10 à avoir franchi ce seuil. Si 88% des leaders sont aujourd’hui rentables, seuls 45% des sites enregistrant un CA inférieur à 10 millions d’euros ont atteint l’équilibre.

Toutefois, parmi les plus grands distributeurs sur Internet, souvent positionnés sur les secteurs les plus matures et les plus concurrentiels (habillement, tourisme), la situation s’est largement améliorée : 50% ont augmenté leur résultat d’exploitation alors qu’ils n’étaient que 35% en 2012.

Tous types d’acteurs confondus qu’ils soient rentables ou non, 59% des sites ont vu leur résultat d’exploitation progresser en 2013, soit 5 points de plus qu’en 2012.
Les facteurs expliquant cette hausse de la rentabilité des acteurs du e-commerce sont multiples. D’abord l’évolution de leur chiffre d’affaires et de leurs ventes a largement contribué à améliorer leur résultat d’exploitation. Ensuite, leur taux de transformation, après une forte dégradation en 2012 (42%), a progressé pour la moitié d’entre eux (49%). Elle reste cependant compliquée du fait, notamment, de l’explosion du trafic sur les terminaux mobiles dont le niveau de conversion reste encore faible. Enfin la diminution des coûts d’exploitation aura largement participé à l’amélioration de leur rentabilité selon 50% des sites interrogés.

Monétiser son audience et valoriser ses commandes pour générer de nouveaux revenus

Dans ce contexte, les sites cherchent à diversifier leurs sources de revenus en se positionnant sur des activités à fortes marges. 52% des sites marchands cherchent à monétiser leur audience. Cette part atteint même 76% chez les plus grands sites de e-commerce, qui sont de plus en plus nombreux à diversifier leurs sources de revenus (63% en 2012).
Tous types de sites confondus ils utilisent en majorité les partenariats et la vente d’espaces publicitaires comme leviers de monétisation. La publicité est, d’ailleurs, utilisée par 77% des leaders qui monétisent leur audience alors que 80% des petits et moyens sites privilégient, eux, les partenariats.
Les sites font souvent le choix de combiner plusieurs leviers de monétisation : ils sont en effet 28% à avoir fait ce choix et 47% parmi les leaders en majorité issus des secteurs du tourisme et de l’équipement de la maison.

« Le fait que plus des ¾ des sites leaders ont désormais recours à la monétisation permet plusieurs enseignements : la maturité des sites marchands les amène à se préoccuper davantage de leurs activités non core-business, ils y consacrent même des ressources pour les suivre ou les animer, résume Rodolphe Oulmi, Directeur développement et partenariats chez Webloyalty France. Ils sont totalement conscients de la volatilité de leurs clients et reconnaissent que ce n’est pas la présence de bannières publicitaires qui va détourner leurs clients d’un acte d’achat puisque 77% des sites leaders monétisent via la publicité. Les sites les plus avancés sur le sujet cherchent clairement à développer un cercle vertueux ;  les revenus issus de la monétisation constituant une manne financière qu’ils réinvestissent pour améliorer le fonctionnement de leur site ou pour amortir l’inflation sur leurs couts d’acquisition.»

Méthodologie de l’étude

L’étude a été menée de mars à avril 2014 auprès de 50 sites de e-commerce dont 67% réalisant plus de 10 millions d’euros de CA et 33% de sites réalisant entre 1 et 10 millions d’euros de CA. 35% de ces sites évoluent dans le secteur de l’habillement.

Source : ITRnews